Qui sommes nous
Coalition 25 - Coalition Internationale
L’avortement non sécurisé représente un défi de santé mondiale qui entraine chaque année le décès.

Les femmes/les filles sont celles qui souffrent le plus de cette situation en premier lieu. En vue donc de contribuer a la reduction des effets de l’avortement et de promouvoir les droits des femmes en afrique, l’Union Africaine a adopte en juin 2003 le Protocole a la charte africaine des droits de l’Homme et des peoples,relative aux droits de la femme en Afrique a Maputo(Mozambique). Ce protocole est appelé communement protocole de Maputo. L’article 14 du Protocole de Maputo garantit le droit de la femme à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et demande en particulier aux États africains d’appliquer les mesures appropriées pour permettre l’avortement médicamenteux dans certaines circonstances. En octobre 2015, 37 des 54 pays africains avaient ratifié le protocole de Maputo, mais nombre d'entre eux ont tardé à modifier la législation nationale pour prendre en compte cette dimension. En vue donc de contribuer a l’acces des femmes aux services complets d’avortement en lien avec el protocole de Maputo, Pathfinder a initie le present projet<> qui couvre le BF, la RDC et la CI. Ces pays ont signé et ratifié le protocole de Maputo, mais l'avortement reste illégal dans la plupart des cas. Cette illégalité contribue à des dizaines de milliers de décès maternels évitables dans les trois pays, ce qui pourrait être évité en décriminalisant les services d'avortement. Le taux élevé des avortements dans ces trois pays -105 000 avortements ont eu lieu au Burkina Faso en 2012, et qu’approximativement50 % d’entre eux ont été suivis de complications. Le taux d’avortement national était de 25 pour 1000femmes âgées de 15 à49 ans (source ISSP-Guttmacher 2012). -Côte D’ivoire: Selon une étude réalisée par AIBEF/IPPF en 2008 la prévalence de l’avortement provoqué clandestin est de 42,5 %. Autrement dit, plus de deux femmes sur cinq ont connu au moins un avortement provoqué clandestin. 40% des avortements clandestins était réalisé́ en milieu rural contre 45% en milieu urbain.